Les anomalies de l’occlusion dentaire peuvent avoir des conséquences néfastes. Découvrons comment l’ostéotomie maxillaire corrige cette malformation.
Les anomalies de l’occlusion dentaire peuvent avoir des conséquences néfastes. Découvrons comment l’ostéotomie maxillaire corrige cette malformation.
Par définition, l’ostéotomie est une pratique chirurgicale qui consiste à replacer des segments osseux pour rétablir un positionnement normal.
Le maxillaire est un terme qui désigne la mâchoire supérieure. Ainsi, l’ostéotomie maxillaire correspond à une intervention chirurgicale qui a pour but de corriger les anomalies de position de la mâchoire et de l’arcade dentaire du haut d’un patient, en replaçant correctement les os concernés.
Les patients ont recours à ce type de chirurgie en cas d’anomalie de l’occlusion dentaire et ce dans le cadre du protocole orthochirurgical (en collaboration avec l’orthodontiste).
Par ailleurs, il existe aussi une opération pour la mâchoire du bas appelée ostéotomie mandibulaire. Lorsque ces deux opérations sont pratiquées en une seule intervention, on parle d’ostéotomie bimaxillaire.
Lorsque la mâchoire supérieure est mal positionnée, l’emboîtement des dents ne s’effectue pas correctement.
A court terme, il s’agit surtout d’un souci esthétique du visage. Mais à moyen et long terme, cette anomalie du maxillaire peut avoir d’autres conséquences plus handicapantes : gêne pour l’élocution et l’alimentation, risque de déchaussement prématuré des dents, impossibilité d’appareillage si perte totale des dents, problèmes d’articulation des mâchoires avec des douleurs et claquements, etc.
L’ostéotomie maxillaire, pratiquée par un professionnel, permet donc de régler ce problème de placement de la mâchoire, et retrouver une bonne esthétique et un bon fonctionnement des éléments de la bouche.
Avant une ostéotomie maxillaire, des consultations avec le chirurgien sont programmées, pour pouvoir étudier en profondeur l’état initial de la mâchoire du patient, et étudier les moulages et radiographies spécifiques.
Par précaution, le tabac, l’alcool, ainsi que les aliments irritants, doivent être arrêtés au moins 8 jours avant la date de l’opération chirurgicale.
Le jour de l’ostéotomie maxillaire, le patient doit venir à jeun, avec les dents brossées.
La durée d’hospitalisation en cas d’ostéotomie du maxillaire est de 1 à 5 jours.
La méthode d’anesthésie employée pour l’ostéotomie maxillaire est l’anesthésie générale, de même qu’en cas d’ostéotomie bimaxillaire ou d’ostéotomie mandibulaire.
La durée totale de l’opération varie de 2 à 6 heures en fonction du type d’ostéotomie pratiqué (maxillaire uniquement ou bimaxillaire).
Les incisions sont réalisées dans la muqueuse buccale, autrement dit à l’intérieur de la bouche, de manière à ce que les cicatrices postopératoires ne soient pas visibles. En passant par ces incisions, le praticien peut sectionner le maxillaire au-dessus des racines des dents.
Les segments osseux sont alors repositionnés correctement, et fixés solidement par ostéosynthèse, c’est-à-dire à l’aide de vis et de plaques de titane biocompatibles. Attention, le patient doit savoir que dans certains cas ce matériel n’est pas totalement remboursé par l’assurance maladie.
Éventuellement, le chirurgien mettra en place en fin d’intervention un blocage intermaxillaire avec des fils métalliques et des élastiques, à garder pendant une ou plusieurs semaines. Ce blocage permettra d’immobiliser la bouche provisoirement pour que les mâchoires se consolident mieux.
Au retour de la salle de réveil après l’ostéotomie maxillaire, le patient garde sa perfusion intraveineuse.
Par la suite, les soins postopératoires comprennent également des antibiotiques, des anti-inflammatoires, des antidouleurs, et des bains de bouche.
Après une ostéotomie maxillaire, il est fréquent que les patients souffrent temporairement d’une douleur modérée, de saignements de nez, d’un gonflement (œdème) au niveau des lèvres et des joues, d’inconfort, d’une difficulté à parler et à bouger les muscles le visage, d’hématomes, etc.
La convalescence peut durer de 2 à 3 semaines, de même que l’incapacité de travail qui peut aller jusqu’à 5 semaines.
Pendant sa récupération, le patient ne devra pas reprendre le tabac ou l’alcool. Il devra également se soumettre à une alimentation liquide, conserver une bonne hygiène dentaire, et éviter tout risque de traumatisme facial.
Par ailleurs, il devra toujours avoir sur lui des « ciseaux à ongles forts » pour pouvoir couper les fils métalliques en cas d’urgence.
Enfin, plusieurs consultations de contrôle seront nécessaires.
Suite à une ostéotomie maxillaire, le patient retrouve un visage plus esthétique, avec une meilleure projection du menton, un meilleur positionnement de la mâchoire du haut et de la lèvre supérieure, et une occlusion dentaire normale. Le visage est plus harmonieux, et plus symétrique.
De plus, toute gêne fonctionnelle liée au mauvais positionnement de la mâchoire supérieure disparaît.
Il est important que le patient soit alerté des risques de complications de l’ostéotomie maxillaire, même s’ils sont rares.
Parmi ceux-ci, on peut citer : les saignements abondants, la paralysie des muscles du visage, l’infection, les hémorragies, les lésions, la baisse de sensibilité au niveau des dents supérieures et de la lèvre supérieure, et une anomalie lors de la consolidation osseuse (mauvaise consolidation ou mauvais positionnement final).
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