La chirurgie des traumatismes maxillo-faciaux est une pratique malheureusement courante. Découvrons plus en détail ce que sont ces traumatismes, et comment ils sont pris en charge.
La chirurgie des traumatismes maxillo-faciaux est une pratique malheureusement courante. Découvrons plus en détail ce que sont ces traumatismes, et comment ils sont pris en charge.
Parmi les traumatismes maxillo-faciaux, on peut citer la catégorie des blessures des tissus mous de la face.
Cette catégorie rassemble les coupures et les plaies, par exemple suite à une morsure ou griffure d’animal. Les symptômes sont des saignements et une douleur variable. Ce type de traumatisme facial constitue une urgence chirurgicale qui doit être prise en charge au plus vite, dans les 6 heures suivant l’accident. En effet, une blessure aux tissus mous du visage peut laisser des séquelles peu esthétiques, et peut rapidement s’infecter et avoir des conséquences plus graves pour l’organisme.
En général, la prise en charge consiste en la désinfection de la plaie, et de sa fermeture à l’aide de points de suture.
Cette intervention chirurgicale peut être réalisée sous anesthésie locale ou générale, selon l’ampleur de l’ouverture.
Les fils sont enlevés au bout de 5-10 jours de cicatrisation. De plus, des pommades spéciales peuvent être prescrites au patient pendant quelques mois pour soulager la douleur et aider la cicatrisation.
Parmi les traumatismes faciaux, il y a également la catégorie des traumatismes dentaires, c’est-à-dire dans le cas où les dents sont atteintes. Un choc sur la couronne d’une dent peut être à l’origine de douleurs, de saignements plus ou moins importants, ou encore d’un déplacement des dents entraînant un mauvais positionnement de celles-ci.
Par ailleurs, lorsque la dent a été entièrement arrachée de la gencive, on parle de luxation-expulsion dentaire définitive. La dent peut aussi être cassée. Quel que soit le traumatisme dentoalvéolaire (dent + os de soutien), il s’agit également d’une urgence thérapeutique.
La radiographie sert de diagnostic pour pouvoir déterminer s’il y a eu fracture ou non, et pour pouvoir examiner plus en détail l’état de la dentition du patient.
Par la suite, l’intervention chirurgicale permettra de remettre la ou les dents en place.
La dernière catégorie des traumatismes maxillo-faciaux est tout ce qui concerne les fractures d’os du visage.
En effet, suite à un choc à la face, la pyramide nasale, les orbites, les mâchoires, et les pommettes, peuvent avoir subi une fracture. Et c’est par ailleurs la fracture du nez qui est la plus courante. La fracture de la mâchoire est également fréquente. Un des cas les plus graves est le traumatisme crânien. Les fractures des os de la face nécessitent la plupart du temps une opération chirurgicale, plus ou moins urgente.
La prise en charge dépend du type de traumatisme maxillo-facial. Il y a néanmoins des éléments qui reviennent.
Hormis l’urgence vitale qui relève des services de réanimation médico-chirurgicales, le corps médical met la priorité aux urgences fonctionnelles. Autrement dit, ce sont les cas qui ont une plus haute probabilité d’atteinte des fonctions du visage qui vont être traités prioritairement.
Le nerf facial, responsable de la mobilité du visage, sera donc examiné et testé le plus vite possible.
De plus, l’interrogatoire précis du patient, quand celui-ci est possible, permettra au praticien d’identifier rapidement les causes du traumatisme.
De même, un examen approfondi de la zone atteinte sera réalisé avant toute intervention.
Actuellement, le recours à des examens spécifiques comme le scanner du massif facial est la règle pour anticiper les gestes chirurgicaux à réaliser (voies d’abord, éléments nobles à épargner ou au contraire à réparer,…)
De part la nature même du traumatisme, la chirurgie du traumatisme maxillo-facial peut comporter des risques de complications, par exemple en cas d’atteinte des nerfs ou vaisseaux au cours de l’opération. Néanmoins, ce genre de complications est rare.
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